Les 7 pouvoirs du dessin chez l’enfant

Aujourd’hui, les enfants passent en moyenne +-3 heures par jour devant les écrans. Les parents, eux, courent après le temps, jonglant entre travail, tâches domestiques et obligations quotidiennes. Résultat ? Les vrais moments de qualité en famille se font rares. Nos échanges avec eux sont parfois limités à quelques minutes par jour.

Et pourtant, ces instants de partage sont essentiels pour construire des liens solides en famille mais également pour nourrir la curiosité et la créativité de nos enfants.

La bonne nouvelle ? Il n’est pas nécessaire d’organiser des activités compliquées ou d’acheter du matériel coûteux. Il suffit parfois d’une feuille et de quelques crayons pour créer de vrais souvenirs.

Depuis plus de dix ans, j’observe des enfants – et leurs parents – dessiner. Et j’ai observé à quel point ce geste apparemment banal a un impact/potentiel immense.

J’appelle cela : les pouvoirs du dessin

Avant de découvrir ces pouvoirs, laissez-moi vous rassurer :

✅ Vous n’avez pas besoin d’être artiste.
✅ Vous n’avez pas besoin d’y consacrer des heures.
✅ Vous n’avez pas besoin de matériel compliqué.

Même si vous pensez être « nul » en dessin, même si vos enfants ont des âges différents, ça fonctionne.

Comme l’a confié Evelyne, une maman :
« J'étais fâchée avec le dessin, je me sentais nulle… Et pourtant, grâce à toi, je parviens à dessiner des animaux que mon fils reconnaît… et j’y prends même du plaisir ! »

Alors, prêt(e) à découvrir pourquoi le dessin est une activité tellement puissante ?

Observez un enfant plongé dans son dessin : il est calme, concentré, absorbé dans une bulle hors du temps. Le dessin induit naturellement un état de sérénité, bien différent du calme artificiel provoqué par les écrans qui eux, éteignent.

Dessiner, c’est comme une méditation  : le trait guide notre attention, la respiration ralentit, le corps se détend. Et dans ce ralentissement, l’enfant (et l’adulte !) retrouve un équilibre profond.

Nous offrons à notre organisme ce dont il a tant besoin : ralentir.

"Comme Baptiste, 5 ans, qui est resté concentré 1h30 sur son atelier découpage, les enfants retrouvent naturellement leur calme."

Sophie le confirme : "En une fois, on l'a vu se canaliser alors que c'est un enfant assez agité. »

Muriel témoigne : "J'ai été heureuse de la voir si calme et concentrée pendant le temps de la vidéo et de la réalisation du dessin. »

Marion exprime parfaitement cette magie : "C'est impressionnant comme le temps s'arrête lorsqu'on est lancés dans notre activité !" 

Virginie résume l'essence de ces moments : "C'est un moment que je qualifierais de ressourçant."

Les familles qui dessinent ensemble témoignent souvent de ces moments nourrissants qui les rapprochent, créant une bulle de tranquillité dans le tourbillon du quotidien.

Tenir un crayon, contrôler la pression, suivre un tracé… Tous ces gestes affinent la coordination œil-main, une compétence essentielle pour l’écriture et de nombreux apprentissages scolaires et pratiques.

Marie-Hélène raconte :
« Mon petit-fils Bastien, 6 ans, avait de gros problèmes de motricité fine. Il n’aimait ni écrire ni dessiner. Et lorsqu’il a terminé son dessin – qui était très ressemblant – il était tellement fier ! »

Chaque trait est une petite victoire qui nourrit la confiance en soi.

Et les progrès sont souvent spectaculaires, même chez les enfants en difficulté.

En utilisant leurs mains avec précision, en tenant correctement leur crayon, en traçant des traits de plus en plus assurés, les enfants développent leur habileté à différents niveaux. Cette motricité fine constitue une compétence fondamentale pour l'école et l'apprentissage de l'écriture.

Quand on dessine, tout est possible : suivre la réalité ou inventer un monde imaginaire, mélanger les couleurs, créer des personnages… C’est un espace de liberté pure.

Cette liberté développe énormément la créativité.

Sandrine témoigne de cette transformation magique : "Mon fils a été extrêmement étonné de voir qu'il était capable de réaliser un si beau dessin de lui-même, il a adoré son dessin... J'ai compris que c'était gagné, il est réconcilié avec le figuratif."

Alexandra observe la même évolution chez ses enfants : "Ma fille se comparait souvent aux productions de son frère et ne jugeait pas les siennes valables, puis elle a pris confiance. Mon fils qui pensait ne pas savoir dessiner a été très étonné, il prend plus facilement le crayon depuis."

Quand on laisse l'enfant libre de dessiner, sans juger la qualité ou le contenu de ses œuvres, en mettant simplement le matériel à sa disposition, de très belles choses se produisent /de véritables pépites émergent.

Dessiner, c’est apprendre à voir.

Quand on dessine un renard, on devient attentif à la finesse de son museau, la forme de ses oreilles, la pointe blanche de sa queue. Et quand on a un modèle vivant devant soi, une feuille ou une fleur, l’enfant observe différemment, avec une attention nouvelle. Cette qualité de regard change tout.

Marguerite raconte :
« Mes deux garçons sont emballés par les crosses de fougères et me les montrent dès qu’ils en voient, dans le jardin ou au bord de la route. »

Le monde autour de nous devient soudain riche de détails, éveillant une curiosité naturelle.

Cette attention au détail transforme nos promenades. Les enfants découvrent un monde qu'ils ne remarquaient pas auparavant, développant une curiosité naturelle pour leur environnement.

Combiné à une histoire, le dessin devient un formidable moyen d'apprentissage. L'enfant écoute le récit avec tous ses détails, puis se met à dessiner librement ce qu'il a appris. Il imprime et intègre les informations de façon plus profonde, s'en souvenant plus longtemps.

Dans le dessin du renard, certains enfants représentent alors le terrier, les renardeaux, les vers de terre ou les mulots... Ils s'approprient et enrichissent naturellement leurs connaissances.

Hélène confirme cette capacité d'apprentissage durable : "Les vidéos sont toujours très instructives, les enfants sont très attentifs et retiennent les informations données. Mon fils de 7 ans continue à dessiner spontanément des animaux dont il a vu la vidéo il y a deux ans."

Cette approche multisensorielle – écouter, voir, faire – est l’une des plus puissantes pour intégrer des connaissances.

Le dessin est un langage universel. Il permet aux enfants d’exprimer ce qu’ils ressentent, parfois mieux qu’avec des mots.

Ils aiment offrir leurs créations pour dire « je t’aime », « merci », « je pense à toi » ou simplement partager un moment de leur imaginaire. Et cela développe leur confiance : ils voient un résultat concret dont ils sont fiers.

Clémence partage cette dimension thérapeutique du dessin en famille : "C'est un outil puissant de prise de confiance en soi, aussi bien pour les adultes que pour les enfants. C'est la seule activité non minutée de notre emploi du temps et nous continuons à pratiquer tous les 4 au moins deux fois par mois. »

Partager ces moments en famille approfondit les relations. L'enfant, avec son parent bienveillant à ses côtés, se sent en sécurité. Cette complicité nourrit énormément la relation parent-enfant. Pour les enfants, c'est une pratique joyeuse qui crée des souvenirs durables.

Sophie exprime magnifiquement cette transformation relationnelle : "Les ateliers permettent de mettre dehors, tout ce qui parasite la relation. Ça nous fait entrer dans une bulle où tout va bien."

Ces moments privilégiés créent une intimité particulière, loin des distractions du quotidien. Parents et enfants se retrouvent sur un pied d'égalité face à la feuille blanche, apprenant ensemble, progressant ensemble.

Ces rituels nourrissent la relation parent-enfant, et créent des souvenirs inoubliables.

Lors d’un atelier « Ensemble Dessinons la Foret », un papa est venu dessiner avec ses deux garçons. Ensemble, ils ont découvert le noisetier.

Le soir même, ses enfants lui ont demandé de planter des noisetiers dans leur jardin pour attirer les écureuils.

« Depuis cet atelier, on connaît l’emplacement de tous les noisetiers à 15 km à la ronde ! » racontait-il en souriant. Voilà ce que le dessin change : il fait grandir la curiosité, il rapproche les générations, il transforme le regard.

Le dessin n’est pas un simple passe-temps.
C’est une clé pour apaiser, éveiller, relier. Une façon douce de révéler le potentiel incroyable de vos enfants… et de redécouvrir le vôtre.

Et si vous offriez à votre enfant un joli carnet et quelques crayons de qualité ? Un espace à lui, où il pourra créer, à son rythme, selon son inspiration.

Evelyne raconte :
« Je suis une maman fâchée avec le dessin, car je me sens peu douée. Et grâce à toi, je parviens à dessiner des animaux que mon fils reconnaît… J’y prends même un certain plaisir ! »

Dessiner en famille – dans la nature, autour de la table ou au coin du feu – peut devenir un rituel doux, apaisant, nourrissant.

Alors, prêts à découvrir les pouvoirs du dessin ?

Merci de m'avoir lue,
À très bientôt,

Laetitia